Aujourd'hui, 85% des fleurs coupées commercialisées en France sont importées. Pourtant, les pivoines et les roses, c'est comme les fraises ou les tomates... Acheter local et de saison a plein d'avantages : impact écologique plus faible, meilleure traçabilité, soutien aux entreprises et savoir-faire. Depuis 8 ans, c'est ce que défend Le Collectif de la Fleur Française, qui regroupe des floriculteurs, fleuristes, grossistes et centres de formation.

Sa mission ? Sensibiliser le public et les professionnels à l'impact environnemental de l'industrie florale. "Notre premier objectif, c'est d'informer via un annuaire pour trouver facilement des fleurs locales (producteurs, marchés...)", explique ainsi Hélène Taquet, fondatrice et présidente du collectif. Mais ce n'est pas tout : "nous cherchons aussi à fédérer un réseau de professionnels pour reconstruire cette filière florale française et réinstaller durablement la production de fleurs coupées dans le pays".

Trouvez les bouquets cachés

Les 20 et 21 septembre prochains, le collectif organise Les Journées de la Fleurs française. "Pour nous, c'est un temps fort pour sensibiliser le public à une consommation de fleurs locale et responsable. Cet événement se tient en même temps que les Journées du Patrimoine car nous voulons hisser au même niveau le patrimoine végétal et le patrimoine culturel ! Et montrer les métiers, les savoir-faire, les inspirations... Par exemple, à Bourgoin-Jallieu, le musée présentera des tissus à motifs floraux, issus des fonds d'archives d'Hermès, mis en parallèle avec des compositions végétales".

Au programme de ce week-end très fleuri, 40 exploitations et 20 boutiques ouvriront leur portes. Retrouvez aussi des expositions, des séances de cueillette ou des ateliers. Sans oublier les chasses aux bouquets... Les gagnants et gagnantes repartiront avec une belle brassée de fleurs, avec bien sûr une étiquette expliquant précisément la provenance de chaque fleur française !

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