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La nourriture ultra-transformée est un fléau pour l'agrobiodiversité

La nourriture ultra-transformée est un fléau pour l'agrobiodiversité

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Qu’est-ce que la nourriture ultra-transformée ? Disons simplement qu’il s’agit de la nourriture qu’on aurait du mal à reproduire chez soi. Des plats industriels bourrés d’additifs, afin de produire des textures, des saveurs ou des couleurs qui s’éloignent de celles de leur aliment principal. On savait déjà que ce mode d'alimentation était néfaste pour la planète et la santé. Une étude nous apprend qu'il est également très mauvais pour l'agrobiodiversité.
iStock.com/ Yola Watrucka

En guise de piqûre de rappel : l’agriculture est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effets de serre. Cette activité nécessite l’utilisation de 70% de l’eau douce du monde et de 38% de la surface de la terre.

Et la biodiversité ? Dans un article publiée dans le journal britannique The Conversation, un groupe de chercheurs résume le résultat de ses recherches : seulement 15 espèces végétales comestibles sont utilisées pour 90% de l’apport énergétique mondial, alors qu’il en existe plus de 7 000. Pour cette équipe de spécialistes, c'est notamment à cause de l'essor des aliments ultra-transformés, fabriqués dans la recherche d’une rentabilité maximum. Ces derniers piochent parmi un choix très limité d'ingrédients. Pour les aliments d’origine animale, c’est le même constat. Beaucoup de bêtes proviennent de batteries, où elles sont nourries à partir des mêmes espèces végétales que nous retrouvons dans nos plats préparés.

Les aliments ultra-transformés, en plus d’être néfastes pour la planète, sont délétères pour votre santé. Liés au développement de maladies cardiaques, diabètes de type 2, maladies des intestins, cancers et dépressions, ils sont pourtant devenus une habitude dans les pays occidentaux et sont en train de le devenir dans les pays émergents. Des additifs ajoutés pour la préservation ou la transformation des aliments, aux engrais et pesticides utilisés dans l’agriculture de masse, en passant par l’empreinte carbone qu’elle laisse derrière elle, la junk food est un enjeu de taille contre lequel les scientifiques appellent à se mobiliser.

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À propos de l'auteur
Clément Vauchelle
Rédacteur
Clément est étudiant en Master "métiers du journalisme" à Sciences-po Aix. Il rejoint l'équipe de Bien ou Bien comme stagiaire, afin de mettre sa plume au service d'une entreprise engagée et responsable.

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