Smartphones reconditionnés : l’information doit encore être améliorée
Smartphones reconditionnés : l’information doit encore être améliorée
2,8 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus en 2020 en France, soit 25% de plus qu’en 2019. Cela représente 13% des smartphones vendus sur l’année. Selon l’Agence de la Transition écologique (Ademe), en 2020, ceci a permis de faire approximativement “des économies de 229 000 tonnes de matières premières et 70 000 tonnes d’équivalent CO2”.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de mener une grande enquête sur le sujet (en incluant également les tablettes), pour “vérifier la loyauté des allégations figurant dans les offres commerciales, notamment celles portant sur la réalisations de tests”, dans 84 magasins et sites de vente en ligne.
En effet, le terme de “reconditionné” doit désigner des appareils “dont l’état et le fonctionnement ont été vérifiés et qui, le cas échéant, ont fait l’objet d’une intervention technique destinée à les remettre en état”. Le résultat ? Dans 62% des établissements, des anomalies plus ou moins importantes ont été constatées : insuffisance dans les justifications pour l’usage du terme “reconditionné” (simples produits d'occasion sans vérification...) ou dans l’information sur l’état des produits électroniques, notion de certification employée de manière abusive, informations sur les garanties inexactes…
Alors, la répression des fraudes conseille aux consommatrices et consommateurs d’être attentifs “au contenu des informations qui leur sont fournies par les vendeurs lors de l’achat d’un produit reconditionné. Celles-ci doivent leur permettre de choisir dans de bonnes conditions l’équipement qui répond le mieux à leurs besoins”.