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Sports d'hiver : 6 pistes pour un séjour plus vert

Sports d'hiver : 6 pistes pour un séjour plus vert

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Vous avez la chance de fréquenter la montagne en hiver ? Pollution liée aux transports, perturbation des écosystèmes, production de déchets… Les impacts environnementaux des stations de sports d’hiver sont clairs. Même si les domaines skiables et les collectivités locales doivent avant tout agir, les touristes peuvent aussi faire des choix à leur échelle.
iStock.com/ Uwe Moser

1. Choisir une station un peu plus verte

Toutes les stations montagnardes ont un impact non négligeable sur l’environnement. Cependant, certaines font plus d’efforts que d’autres pour le réduire ! Renseignez-vous donc bien sur le sujet via les sites web des domaines... Le Label Flocon Vert (avec deux niveaux d'exigences : 1 étoile ou 2 étoiles) permet d'y voir plus clair.

2. Moins de voiture, plus de transports en commun

D’après un bilan carbone réalisé par 10 grandes stations françaises, les transports des personnes sont leur principale source d’émission de gaz à effet de serre (57%). Il s’agit des déplacements vers les stations et au sein des stations. De nombreux domaines proposent des solutions : forfaits combinés à un trajet en transport en commun (à prix avantageux !), développement des navettes entre les gares les plus proches (Saint-Gervais, Bourg-Saint-Maurice…) et les stations, incitations au covoiturage… Initiative intéressante, du côté de Morzine, l’association Montagne Verte pilote le “Pass Alpin Express” : les touristes qui arrivent dans les Alpes en train bénéficient de diverses réductions chez des partenaires locaux (hébergement, location de matériel, restauration…).

3. Un logement raisonné

La seconde source d’émissions carbone (27%), c’est l’habitat (dont 11% pour les hébergements résidentiels et 16% pour les bâtiments touristiques). En vacances, des labels permettent de choisir un hébergement avec des critères environnementaux spécifiques, comme l’écolabel européen (réduction des consommations d’énergie, préservation des ressources en eau, achats de produits écoresponsables…) ou Clé verte. Des plateformes proposent aussi de réserver un logement avec des critères durables, comme Vaovert ou GreenGo.

À l’échelle des stations, certaines sont plus avancées, comme Les Rousses, dans le Jura, qui a mis un œuvre un grand plan de rénovation énergétique, assorti du développement des énergies locales.

4. Miser sur la location

Comme le conseille l’Agence de la Transition écologique, mieux vaut louer du matériel quand on ne skie que quelques jours par an (et cela permet par la même occasion de prendre le train sans encombre !) : “En louant vos équipements, vous permettez que le même matériel soit partagé par plusieurs personnes. Et moins d’objets fabriqués, c’est des matières premières et de l’énergie économisées”.

Même les tenues de ski peuvent être louées ! Des plateformes spécialisées sur ce créneau existent, comme Les Petits Montagnards. Des marques s’y mettent aussi, à l’image de Picture. Si vous pratiquez souvent et souhaitez investir, certaines marques d’équipements proposent des gammes plus durables, fabriquées par exemple à partir de matériaux recyclés... C’est le cas également de certaines marques de vêtements de ski. 

En louant vos équipements, vous permettez que le même matériel soit partagé par plusieurs personnes. Et moins d’objets fabriqués, c’est des matières premières et de l’énergie économisées.

5. Il n’y a pas que le ski de piste dans la vie

Les activités liées au ski de piste précisément (remontées mécaniques, entretien des pistes, production de neige de culture…) ne représentent que 2% de l’empreinte carbone des stations auditées, mais elles ont un impact non négligeable sur le paysage, le milieu naturel, la faune et la flore.

Ce n’est bien sûr pas la seule activité possible : vous pouvez faire des raquettes, du ski de fond, du ski de randonnée, de la luge… De nombreuses stations cherchent à proposer des activités moins énergivores et avec un plus faible impact environnemental, tout en promouvant également un territoire (patrimoine, gastronomie…). Et ce, en hiver comme en été, dans une logique de développement "quatre saisons". Donc, n'hésitez pas non plus à troquer la neige de février contre les alpages fleuris du mois de juillet !

6. Respecter la faune et la flore 

Ce qui est particulièrement essentiel en ski de randonnée ou en hors piste, car “un animal effrayé en fuite doit engager une dépense calorique immense qui lui sera peut-être difficile de combler. Attention également à ne pas endommager les refuges de certains animaux, à commencer par celui du tétras-lyre, oiseau emblématique des Alpes qui creuse une sorte d'igloo dans la poudreuse pour se protéger du froid”, explique le site Ski Chrono. 

Enfin, ne pas jeter ses mégots par terre, consommer local et de saison, économiser l’eau ou ne pas surchauffer les logements... Bien sûr, toutes ces habitudes du quotidien servent à rendre un séjour plus durable !

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À propos de l'autrice
Lucie de la Héronnière
Responsable éditoriale
Lucie a travaillé pendant une dizaine d'années pour la presse et l'édition. Sa spécialité ? L'alimentation et ses enjeux. Pour Bien ou Bien, elle plonge désormais dans toutes les facettes de la consommation responsable.

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