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Bon vendredi !

Bon vendredi !

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Depuis quelques années, le Black Friday est devenu le symbole d'une consommation astronomique, sans limites. Aujourd'hui, sur Bien ou Bien, on vous propose... de vous poser, pour prendre le temps d'explorer des pistes plus durables.

Le Black Friday (ou “Vendredi fou” pour nos amis québécois) a débarqué en France au début des années 2010. Tout droit venu des Etats-Unis, cet évènement commercial existe depuis plusieurs décennies outre-Atlantique : les magasins du pays organisent une grande journée de soldes, le vendredi suivant la fête de Thanksgiving, pour marquer le coup d’envoi des achats de Noël. C’est désormais un moment d’énormes promotions, d’incitations effrénées à la consommation et d’explosion des ventes dans bien d’autres pays… Avec leur lot d’impacts négatifs sur la planète et les humains, vous vous en doutez. 

Les chiffres sont astronomiques : aux Etats-Unis, 9 milliards de dollars ont ainsi été dépensés à l’occasion du Black Friday 2020 (soit plus de 20% que l’année précédente), selon les données d’Adobe Analytics Data. Dans le monde, “les ventes mondiales du Black Friday 2020 ont plus que doublé (+168 %) par rapport à octobre de la même année”, signale Criteo. D’après les données de Gfk, les Français ont aussi beaucoup acheté, et notamment des biens d’équipements de la maison (électroménager, ordinateurs…). Ce secteur a généré 938 millions d’euros de chiffre d’affaires pendant la semaine du Black Friday 2020… Soit plus de 171% que la moyenne des semaines de l’année !

Moins d’enthousiasme ? 

Hyperconsommation, impact environnemental, achats superflus… L’engouement pour cet événement commercial semble cependant bien ralentir en France. L’étude Les Français et le Black Friday, réalisée par l’Observatoire Société & Consommation auprès d’un échantillon représentatif de 4000 personnes et publiée en novembre 2021, révèle une “une baisse d’attractivité (déclarée) de l’opération commerciale”

La moitié des personnes interrogées considèrent que le Black Friday permet de réaliser de bonnes affaires et affirment en retirer du plaisir, mais ce vendredi fou est en perte de vitesse : 41% des Français et Françaises “déclarent envisager de profiter du Black Friday cette année, soit 16 points de moins qu’en 2019”. 

La critique la plus forte à l’égard de l’opération commerciale, sur laquelle s’accordent près de 80% des Français (y compris donc ceux qui comptent en profiter), concerne la surconsommation à laquelle elle est associée.

Les critiques semblent aussi plus nombreuses. La part des personnes clairement opposées au Black Friday (13%) a gagné six points depuis 2019. L’étude souligne le doute croissant quant à la réalité des promotions pratiquées. Enfin, “la critique la plus forte à l’égard de l’opération commerciale, sur laquelle s’accordent près de 80% des Français (y compris donc ceux qui comptent en profiter), concerne la surconsommation à laquelle elle est associée. 57% considèrent en outre le Black Friday comme une incitation à acheter des produits dont ils n’ont pas vraiment besoin”.

On se pose ! 

Alors, si on se posait tranquillement pour lire, réfléchir à la question et explorer des pistes, des alternatives et des solutions plus durables ? 

Sur Bien ou Bien, nous souhaitons vous proposer des infos, des conseils, des astuces pour aller vers une consommation plus respectueuse des gens et de l’environnement, comme par exemple: 

Alimentation, maison, cosmétiques, mode… N’hésitez pas à consulter tous nos articles “guides” !

Notre objectif, c’est aussi de mettre en avant des créateurs et des créatrices qui font les choses bien et qui changent les règles du jeu : Jean-Charles Tchakirian relocalise complètement la fabrication de ses jeans en France, Sarah Azens dépoussière la chicorée, une alternative plus locale au café, Charline Robert et Agathe Chadelas Ettori créent du maquillage avec 95 à 100% d’ingrédients d’origine naturelle… 

Nos portraits sont en ligne ici !

C’est tout cela que nous voulons mettre en avant sur Bien ou Bien : des entrepreneuses et entrepreneurs engagés… Et une consommation raisonnée et joyeuse, porteuse d’espoirs pour les humains et la planète.

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À propos de l'autrice
Lucie de la Héronnière
Responsable éditoriale
Lucie a travaillé pendant une dizaine d'années pour la presse et l'édition. Sa spécialité ? L'alimentation et ses enjeux. Pour Bien ou Bien, elle plonge désormais dans toutes les facettes de la consommation responsable.
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